ROCK BELGE / ALBUM SOUVENIRS
TENDERFOOT KIDS (1969-1972)
LES ROCKETS ( 1960-1968)
Biographie officielle racontée par William Tay
Rewrit et mise en page : Jean Jième
Tenderfoot Kids : Georges Klein, Jacky Thomassen, William Tay, Claude Kaiser
L'ORCHESTRE SANS NOM
William Tay : J'ai entrepris, très jeune, des études musicales au Conservatoire de Verviers. En plus, je suivais des cours privés de violon que j'ai assez vite abandonné au profit du piano.
En 1960, à l'école moyenne de Pepinster, j'ai fait la connaissance de Martial Goss, avec lequel j'ai très vite sympathisé. Il voulait devenir batteur. De mon côté, en plus du solfège et du piano, j'avais envie de tâter la guitare. J'ai eu la chance de rencontrer Raymond Breuer, guitariste dans l'orchestre le CUBAIN, bien connu dans la région Verviétoise, qui a bien voulu m'initier.
L'idée de monter un petit orchestre s'est très vite mise à germer. Martial s'est tout de suite montré enthousiaste. En cherchant de gauche à droite, je suis tombé sur Freddy Fonsny, qui jouait de la guitare et ensuite sur son copain Désiré Cerfontaine, originaire de Petit-Rechain.
Et les répétitions ont commencé, suivies rapidement par les tous premiers engagements.
Je me souviens d'une foire commerciale à Ensival, où notre orchestre (qui se présentait sans aucun nom) cassait les pieds de l'exposant, qui avait eu la malchance d'occuper un stand juste en face de nous. Le pauvre ! Il vendait des télévisions !
Et cette fancy-fair à l'Institut Saint Michel ou nous jouions dans une cave avec d'autres illustres inconnus Mais eux avaient au moins un nom. Ils s'appelaient Paul Goeders et ses Juke Boys. Plus tard, on découvrira qu'il s'agissait de Jean Vallée.
Notre quatuor ne va tenir la route longtemps, d'autant plus que Martial malgré ses cours n'évoluait pas assez vite. DE commun accord, on a décidé de le remplacer. Pas facile de trouver un batteur à cette époque. Ceux-ci ne courraient les rues et le matériel coûtait cher.
En attendant, c'est Jean Wéber (batteur chez Paul Goeders) qui a accepté de nous dépanner. |
de g. à dr. Pierre Fonsny, Désiré Cerfontaine,
Martial Goss, William Tay
Puis le coup de bol ! Désiré Cerfontaine déboule un jour de répétition et nous apprend qu'il a fait la connaissance de son nouveau voisin… qui joue de la batterie. Aussi dit aussi fait, on invite ce voisin à venir auditionner chez nous. Il s'appelle Georges Klein. On le lance sur un morceau.
À la fin, tout le monde se regarde, atterré …. Pas possible ! C'est une blague ! Nous ferait-il marcher en tapant sur ses caisses comme s'il scandait une marche militaire ?
Bref, on s'est quitté en lui conseillant de se « perfectionner » quelque peu.
Personne n'aurait imaginé que Georges allait devenir plus tard un des meilleurs batteurs de Belgique… et un grand ami à moi.
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LES ROCKETS
Bref, deux mois plus tard, sous le nom de THE ROCKETS, lors d'une soirée constitué de standards de Johnny Hallyday, des Chaussettes Noires, des Pirates et tutti quanti, qui voit-on arriver ? Georges Klein.
Il nous dit qu'il a pas mal travaillé et qu'il voudrait nous en faire la démonstration. Et nous voilà parti avec un morceau des Chats Sauvages.
Après l'essai, on s'est à nouveau tous regardé. Mais plus pour la même raison. C'était impressionnant de constater les progrès que Georges avait engrangés en si peu de temps.
Depuis ce jour, il est devenu notre batteur attitré et on ne s'est jamais plus quitté. Sans lui, le futur Tenderfoot Kids n'aurait jamais connu la qualité qui fut la sienne durant autant d'années.
Maintenant que nous avions résolu le problème du batteur, voilà que Freddy Fonsny, trop pris par ses études, décide d'arrêter.
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de g. à dr. Georges Klein, René Demoulin,
William Tay, Désiré Cerfontaine
Heureusement, je venais de rencontrer un gars qui ne demandait qu'à travailler avec nous. Il s'appelait René Demoulin, alias Delmol.
Avec ce double changement de musiciens, on peut dire que les ROCKETS allait enfin démarrer et connaître ses premiers succès sur scène.
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LA VALSE DES MUSICIENS
Tous les dimanches, on animait les thés dansants à Soumagne bas (au carrefour) dans une petite salle qui, aujourd'hui, appartient à un antiquaire.
Par la suite, nous avons lancé la même formule à l'Orphéon à Petit-Rechain.
Comme l'orchestre commençait à avoir pas mal de succès et que les contrats continuaient à se signer, Désiré Cerfontaine, également pris par ses études nous a annoncé, un peu triste, qu'il devait renoncer à son rôle de bassiste.
Ce nouveau changement de musicien nous a fait entrer dans une époque un peu délicate pour la cohésion de l'orchestre. Jean-Marie Buchem, originaire de Verviers est devenu notre nouveau bassiste.
Hélas pas pour longtemps. Une divergence d'opinion entre mon père et le sien ne lui a pas permis de rester longtemps parmi nous.
En attendant de trouver un remplaçant, c'est René Demoulin qui a pris la basse.
Dans la foulée, on a engagé une seconde rythmique en la personne de Denis Ronckart.
Cette composition va rester la même durant au moins un an.
de g. à dr. Georges Klein, René Demoulin, William Tay,
Jean-Marie Buchem
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de g.à dr. Jacky Colleau, William Tay,Georges Klein,
Denis Ronckart, René Demoulin
de g. à dr. René Demoulin, Denis Ronckart, Georges
Klein, William Tay, Jean-Marie Buchem
En 1963 Denis Ronckart est appelé sous les drapeaux. Il se fait remplacé par Claude Kaiser, un excellent rythmique et un très bon choriste. Grâce à lui, nous avons pu étendre notre répertoire scénique aux Beatles, Beach Boys, Spencer Davis group, Who etc….
Arrive la période des grandes vacances : promesse de contrats et de petites tournées en juillet et en août. Hélas, René Delmol doit passer son été en France en compagnie de ses parents !
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Nous nous décidons alors d'engager une rythmique supplémentaire qui aurait pour tâche d'apprendre en plus la basse et de remplacer René quand celui-ci part en vacances.
Avec Claude Kaiser et Jacky, William, René et Georges Klein (le 2ème en partant de la gauche est Roger Grégoire) accordéoniste qui officiait avec nous pour les bals.
On peut remarquer qu'à ce moment là, il y a déjà l'équipe au complet des futurs Tenderfoot Kids : Georges Klein, Claudy Kaiser, Jacky Colleau et William Tay (appelé à son tour sous les drapeaux en septembre 1965).
Cahin caha, l'orchestre parviendra à se maintenir à flot jusqu'à la fin 1966.
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de g. à dr.Claude Kaiser, Roger Grégoire (accordéon), Jacky Colleau, Georges, William, Claude Baudin (batteur intérim) et René Demoulin
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LES NUITS D'HAMMAMET
Début 1967, l'agent de spectacle Constant Defourny, annonce
aux Rockets qu'il a dégotté un contrat de longue durée pour la
Tunisie. Après pas mal de discussions, les quatre musiciens
acceptent de s'expatrier.
William Tay : Ça n'a pas été facile pour Claude Kaiser de laisser derrière lui une petite fille. Quant à Georges Klein et moi, tous les deux mariés, nous avons résolu le problème en faisant venir nos épouses respectives à Hammamet. Pour Jacky Colleau, il y avait moins de soucis, il était célibataire.
Durant toute la semaine nous jouions pour les touristes. Et le week-end, la jeunesse dorée descendait de Tunis pour venir s'éclater au club, pompeusement baptisé : Les Nuits d'Hammamet. Tout un programme !
Dans une de ses chansons, Patrick Bruel évoque les plages d'Hammamet. Elles étaient sublimes.
Malgré le succès, le soleil et la mer, Claude n'a pas tenu le coup. Sa famille lui manquait trop. Au bout de quelques semaines, il a décidé de rentrer en Belgique. Afin de terminer la saison, on a été obligé de faire venir un remplaçant.
Quand ce dernier est reparti à son tour et qu'on s'est retrouvé à trois, nous avons pris l'option de continuer malgré tout.
Sur place, on a trouvé un nouvel engagement pour la période d'hiver. Ce qui nous a permis de faire la transition et d'attendre tranquillement la nouvelle saison d'été 68.
Mais cette fois, c'est moi qui sature. J'ai le mal du pays. J'écris une lettre à Claude dans laquelle je lui annonce notre intention de rentrer prochainement. Je le charge également de nous trouver un bassiste car c'est au tour de Jacky Colleau d'entrer sous peu sous les drapeaux.
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William Tay
Fin septembre 1968, nous sommes de retour chez nous. Claude reprend du service et nous présente un nouveau bassiste : Jacky Thomassen. |
RENCONTRE AVEC PIERRE RAEPSAET ET ÉRIC VION
Durant l'automne 68, les Rockets répètent d'arrache-pied afin de se constituer un nouveau répertoire. L'année et demie passée en Tunisie a considérablement amélioré leur technique musicale. Les musiciens se sentent plus que jamais à l'aise sur scène.
William Tay : Il a fallu se refaire une réputation, car en quelques mois le public nous avait complètement oubliés.
Nous avons ramené de notre séjour tunisien une nouvelle manière de travailler que nous avions expérimentée sur place.
Il faut se souvenir qu'à l'époque, les musiciens ne gagnaient pratiquement leur vie qu'en jouant dans les bals ou les thés dansant.
Alors que la plupart des orchestres interprétaient deux, voire trois morceaux, puis marquaient un temps d'arrêt avant de poursuivre. Nous, on n'arrêtait pas durant cinquante minutes. Un peu comme le font les DJ.
En ne nous accordant qu'un break de dix minutes, on évitait que l'ambiance ne soit continuellement rompue.
Début 1969, c'était un jeudi soir, nous animions une soirée au Lucky West à Verviers. Et qui vois-je arriver et s'asseoir près de nous ?
Pierre Raepsaet accompagné d'un ami. Je connaissais Pierre depuis 1964, car je lui avais donné ses premier cours de guitare.
Tenderfoot Kids |
Pendant la pause, il me présente le gars qui l'accompagnait, un certain Éric Van Hulse, mieux connu par la suite sous le nom d'Eric Vion.
Tenderfoot Kids et Pierre Rapsaet
Pierre m'apprend qu'il consacre la plupart de son temps à composer des chansons dont Eric se charge de lui écrire les paroles.
En réalité, Éric Van Hulse n'a qu'une idée en tête : devenir producteur. Avec Pierre, il nous propose d'exécuter leurs compositions sur scène.
Nous avons accepté ce deal avec enthousiasme, c'était inespéré. Avec Pierre et Eric, nous savions qu'allait démarrer une aventure discographique.
Il nous fallait trouver un nom au plus vite.
Les Rockets, ça faisait vraiment dépassé. C'est Éric qui a proposé Tenderfoot Kids.
On retrouve ce nom dans les albums de Lucky Luke, car il désigne les pionniers, les premiers colons qui ont peuplé le Far-West.
Et c'est là que la véritable histoire des Tenderfoot Kids a commencé.
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EXTRAITS D'UNE INTERVIEW D'ÉRIC VION
par Piero Kenroll - Télé Moustique N°2358
Éric Vion
ERIC VION : J'ai toujours ardemment défendu la pop-music. Je voulais faire des trucs qui étaient considérés comme trop avant-gardistes à l'époque.
Finalement, on m'a dit : « Puisque tu es si malin, fais-le toi- même. C'est facile de critiquer... ».
J'ai répondu : " D'accord, je le ferai". Alors je me suis mis à étudier le métier d'un peu plus près. J'ai vendu du disque chez Philips pendant trois ans.
Quand j'ai connu le marché du disque de l'intérieur, j'ai plongé... Je me suis lancé dans la production indépendante. J'ai vendu ma voiture pour financer mon premier disque...
C'était Bye Bye Dave, par Paul Simul. J'ai été le récupérer, lui aussi était complètement dégoûté du disque à cette époque-là. Tout de suite après, j'ai "fait" les Tenderfoot Kids, et j'ai commencé à travailler avec Pierre Raepsaet. On faisait des chansons à deux.
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Il fallait trouver des gars. Moi, je n'étais pas connu, alors j'ai pris les premiers qui venaient, ceux qui voulaient bien risquer le coup avec moi. Ce furent Simul et les Tenderfoot Kids.
Tu as travaillé avec Barclay ?
ERIC VION : La firme a d'abord repris ma production indépendante. Puis Eddie Barclay m'a dit qu'il aimait bien mon travail et mes idées, et il m'a demandé de travailler directement pour lui. Comme cela me donnait beaucoup plus de possibilités, j'ai accepté.
Quand je suis rentré dans la boite, j'ai demandé à créer une production en Belgique. On me proposait de travailler en France, en Hollande, mais en Belgique, on n'y pensait même pas. Je dois dire que quelques uns essayaient déjà de faire quelque chose ici. J'ai été heureux d'y mettre mon grain de sel. Je crois avoir été un des premiers à employer le studio Reward.
Ça me plaisait parce que les techniciens étaient gonflés et qu'ils voyaient l'enregistrement de disques d'une autre manière que dans d'autres studios où il n'y a que des vieilles barbes qui font un disque comme on le faisait en 1935.
Et avec les Tenderfoot Kids ?
ERIC VION : Avec les Kids, il n'y a pas de problème. Ce sont des gens tout à fait organisés, bourgeois, tranquilles. Au début, Pierre Rapsaet faisait des chansons pour eux. Maintenant, c'est moi. Mais eux en font aussi.
On travaille régulièrement. On fait son petit disque. En Belgique. A part Time Is Up, nous n'avons jamais eu de gros succès, mais leurs disques sont suivis dans une dizaine de pays, et ça marche bien. Oh ! Ce ne sont jamais de gros hits, mais ça se vend régulièrement.
C'est rentable. On espère avoir un jour « le » titre qui va les propulser au sommet quelque part. |
THE BIRD AND THE HUNTER / TOMORROW, THE MOON
En juin dès sa sortie, leur premier single, The Bird And The Hunter, produit par Barclay, devient disque de la semaine dans l'émission radio de la RTB : Formule J.
Dans la foulée, Marc Moulin prend le relai en passant régulièrement le 45 T dans Cap de Nuit.
Notons une excellente face B avec Tomorrow, The Moon.
Le disque se vend plutôt bien en Wallonie. Les musiciens changent de statut.
Ils font de moins en moins de bals ou de thés dansant et passent désormais en attraction.
Rapidement, un second single est prévu. Ce sera Bongo Man et Hold On, I'm Coming en face B, qui sortira toujours chez Barclay.
Leur popularité les amène à assurer avec les Pebbles la première partie du spectacle de Michel Polnareff à l'Ancienne Belgique, à Bruxelles, durant une semaine.
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William Tay : Mais coup de tonnerre, suite à des problèmes d'ordre familiaux, notre bassiste Jacky Thomassen nous annonce brutalement qu'il est obligé d'arrêter net. Hasard du cal endrier, au même moment, Jacky Colleau en termine avec ses obligations militaires.
Quelques solides répétitions et l'affaire se règle Ouf ! Lors de la première, le gratin du métier se retrouve dans a prestigieuse salle de spectacle bruxelloise. Dans le public, j'ai même aperçu Maurice Béjart.
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APOLLO 11 - TIME IS UP
Répétitions en studio de Apollo 11 |
Voici donc les Tenderfoot Kids revenus à la composition de leurs débuts : George, Claude, Jacky Colleau et William.
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Jacky, William, Claude, George
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En août 1969, sort Apollo 11 avec en face B My Memories. En février 1970, ce sera Time Is Up avec en face B Intoxication.
En mai : Ten Million Women et Rain People
Ce seront leurs dernières réalisations avec la firme Barclay et la fin de leur collaboration avec Pierre Rapsaet.
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DEUX ANNÉES DE SUCCÈS
Pebbles
Le mercredi 3 juin, avec les Pebbles, ils jouent à l'avant-première du film Woodstock au Cinéma Variétés, à Bruxelles.
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Tenderfoot Kids
Un grand moment d'émotions !
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Laurelie
Tandis que Raepsaet se laisse tenter par une aventure artistique avec Laurelie,
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STOP THE MUSIC - CHOO-CHOO
LA SÉPARATION
Durant deux ans, les musiciens du Tenderfoot Kids sillonnent la Belgique du Nord au Sud, d'Est en Ouest.
Ils auront l'occasion de croiser la route de Johnny Hallyday, Jacques Dutronc, Michel Delpech, Christophe et Yes
Au cours de cette période particulièrement excitante de leur carrière, ils sortiront deux nouveaux singles.
Respectivement : Stop The Music/Just A Little Bit More, et Choo-Choo/Man in Black. (produits par Triangle)
Le groupe prolongera son existence jusque 1972 où, d'un commun accord, ils décident de mettre fin à leur collaboration. |
William Tay : Le fait que Raepsaet se soit lancé dans Laurelie puis dans Jenghiz Khan, avec le concours d'Eric Vion, nous a privés d'un compositeur et d'un producteur de premier plan.
Bien sûr, on a compris que Pierre était sur le bord de s'engager dans une carrière d'auteur-compositeur-interprète. Sa défection a largement contribué à prendre la décision de mettre un terme à notre groupe.
Mais ce n'est pas la seule raison.
La véritable raison du split reste avant tout d'ordre familial. Mon épouse ainsi que celle de Georges attendaient chacune une petite fille. De plus, ma chère maman, qui tenait un salon de coiffure me dit un beau matin : « M'fi, moi je m'arrête, si tu veux reprendre le commerce, je te le donne ».
Comme j'avais déjà fait une grosse partie du chemin en suivant épisodiquement des cours de coiffure et que j'aspirais à une vie un peu plus « calme », j'ai accepté.
Tenderfoot Kids a donné son dernier concert en avril 1972.
Je suis resté coiffeur durant trente-cinq ans. Georges s'est lancé dans la vente des disques. Claude a ouvert un magasin et plus tard un restaurant Quant à Jacky, il a fait carrière dans une société d'électricité. C'est le seul qui, à l'heure actuelle joue toujours dans des groupes.
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DISCOGRAPHIE EN BELGIQUE
(45 tours )
Juin 1969
1. The Bird And The Hunter / Tomorrow, The Moon
Eric Vion-Pierre Raepsaet
Barclay BE 61072- 1969
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2. Bongo Man - face A
Eric Vion-Pierre Raepsaet
Hold On, I'm Coming - face B
Isaac Hayes-David Porter Jr
Barclay BE 61073- 1969
Pour ces deux titres, les Tenderfoot Kids accompagnent le chanteur Paul Simul.
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Août 1969
3. Apollo 11 / My Memories
Eric Vion-Pierre Raepsaet Barclay BE 61139- 1970
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Février 1970
4. Time Is Up - face A
Eric Vion-Pierre Raepsaet
Intoxication - face B
Eric Vion - William Tay Barclay BE 61198- 1970
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Mai 1970
5. Ten Million Women/Rain People
Eric Vion - William Tay
Triangle BE 61311- 1970
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6. Stop The Music /Just A Little Bit More
Chris Mayfield
Triangle BE 61382- 1970
*
Juin 1971
7. Choo-Choo- face A
Eric Vion - William Tay
Man In Black
Eric Vion - William Tay Triangle BE 61471- 1970
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DISCOGRAPHIE À L'ÉTRANGER
(45 tours )
France
Time Is Up / Intoxication
Barclay BLY 640.007
puis TRIANGLE N° 640.007, 1970
Espagne
movie play SN 20.349, 1970
Italie
Barclay BCK-3710, 1970
Allemagne
Just A Little Bit More / Stop The Music
metronome M 25292, 1971
Remerciements à Stephan Koenig pour sa documentation et recherches
diverses d'ordre discographique.
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