LES GRANDS FESTIVALS POP EN BELGIQUE
JAZZ-BILZEN FESTIVAL
12-13-14-15 AOÛT 1976
DOUZIÈME ÉDITION
L'ÉTÉ DE LA CANICULE
PROGRAMME DU FESTIVAL
Présentation: Hubert van Hoof et Jacky Geerts
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JEUDI 12 AOÛT
14-20 Hr : CONCOURS GROUPES AMATEURS 20-24 Hr : FREE CONCERT JAZZ
Womega II
Tjens Couter
Arno et Paul Couter (1971)
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VENDREDI 13 AOÛT
10-13 Hr : CONCOURS GROUPES AMATEURS
13 Hr : FESTIVAL POP (Dell)
Vainqueur du concours des groupes amateurs: Flyte
Supercharge
Frankie Miller & Full House
Sutherland Brothers & Quiver
Steeleye Span
Mott
Rick Wakeman & The English Rock Ensemble
* COMPTE RENDU DE PIERO KENROLL
(Article paru dans Télémoustique N° 2639-2640)
Bilzen '76 sous le signe de l'aviation ?
Ce vendredi matin, le ciel était constamment traversé par des avions à réaction, ce qui a fait dire à certains : « les flics exagèrent ; des camionnettes, des chevaux, passe encore... mais des escadrilles de Mirages, c'est trop ! »
Et l'après-midi, c'est à un avion traînant des banderoles publicitaires et tournant constamment autour du site du festival qu'on a eu droit. Slogans : « Frankie Miller : The Rock », « The Last Encore : New Kayak L.P. » et « Steeleye : Rocket Cottage ». |
SUPERCHARGE
Le vendredi donc, c'est, comme de tradition, le vainqueur du concours amateur de la veille qui a «ouvert» le festival. Pour une fois ce n'était pas trop mauvais. Pas mal du tout même ! Flyte, groupe belgo-hollandais, avec deux claviéristes, qui pratique un eurock qui rappelle aussi Alquin ou Womega, et dans les passages instrumentaux (d'après Dan McCrolle), Camel. À revoir.
Après vint Supercharge. Trop tôt. Le fait d'être le premier professionnel desservit le groupe dans ce sens qu'il aurait sûrement convaincu plus facilement si l'ambiance avait été un peu plus "avancée". Il faut dire que Supercharge, présenté à tort comme le groupe qui allait égaler ou même dépasser le succès d'Alberto Y Lost Trios Paranoias, est en effet très marrant.
Mais ne l'est pas tout le temps. Il alterne les morceaux agrémentés de gags visuels avec ceux dont seulement les paroles sont obscènes.
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Et comme la musique est funky, il y a là quelques passages à vide qui nuiront à l'ensemble de la prestation.
Pourtant il y a aussi des morceaux de grandes rigolades, notamment quand le groupe (qui est composé de vilains-pasbeaux) se met à parodier les Bay City Rollers, ou quand les autres musiciens essaient de vider le guitariste en se servant du chanteur-saxophoniste comme bélier.
Ce dernier est d'ailleurs doté d'une magnifique calvitie qui permettra au batteur de réaliser un petit solo sur le crâne de son collègue.
Le groupe laisse un ,excellent souvenir, mais il serait venu plus tard, il aurait pu faire un triomphe. Or, il n'a même pas été rappelé. |
SUTHERLAND BROTHERS AND QUIVER
FRANKIE MILLER
Iain Sutherland © jeanschoubs
Il était un peu déçu, Iain Sutherland, en descendant de la scène : « D'habitude, à la fin de notre prestation, les gens dansent... ». Les Sutherland Brothers et Quiver méritaient un meilleur accueil. Au cours de l'après-midi du vendredi, ils jouèrent sans doute la musique la plus directement assimilable pour un public de festival. Leur prestation commença avec quelques chouettes ballades, puis ils furent les premiers à swinger réellement.
On s'attendait pourtant à ce que ce rôle revienne à Frankie Miller, dont certains disaient monts et merveilles. Est-ce pour cela qu'il a déçu ? Miller possède un fameux brin de voix, mais manque singulièrement de personnalité pour accrocher vraiment.
Sutherland Bross © Coerten
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Oh ! Il n'y a rien à redire pour sa musique. Elle balance convenablement et tout est bien en place. Le genre est proche de ce rythm and blues anglais qui fit le succès d'Eric Burdon ou de Joe Cocker, à qui ceux qui le louent aimeraient voir comparer Miller.
Mais à Bilzen il ne faisait vraiment pas le poids. Il avait l'air absent. Sonné. Il picolerait un peu trop, paraît-il. Vachement embêtant pour lui qu'au lieu de lui faire faire des follies ça le rende si mou. La révélation attendue est remise à la prochaine fois. On a perdu au change : Graham Parker, que Miller remplaçait, est cent fois meilleur.
Frankie Miller
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STEELEYE SPAN
Maddy Prior © jeanschoubs
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C'est Steeleye Span qui sera le premier à être apprécié. Son succès était tellement assuré qu'il n'a même plus aucun mérite.
C'est bien connu que dans n'importe quel festival, il suffit d'une petite jig au violon pour conquérir le public, et Steeleye ne s'est pas privé.
À part ça, il ne faudrait pas être injuste. Le groupe tenait la grande forme avec une Maddy Prior très élégante, dansant avec grâce, et descendant même de la scène (malgré ses deux mètres de hauteur) pour se mêler au public.
Pour le reste, le répertoire, comme la qualité de l'interprétation, étaient fort semblables à ce qu'on a pu voir lors des récents passages du groupe à Bruxelles.
Rien de neuf chez Steeleye.
Retenez seulement qu'il a fait un triomphe. |
M O T T
Après ça, Mott, n'eut pas la partie belle. Déjà qu'il remplaçait Eric Burdon, dont le forfait n'avait été annoncé que trois ou quatre jours auparavant (ce qui fait que ceux qui n'écoutent pas la radio pouvaient encore croire qu'il viendrait), déjà qu'il avait la lourde tâche de faire oublier qu'il était le groupe de lan Hunter au moment où le dernier L.P. de celui-ci marche bien, déjà que le public s'énervait, car, à la suite d'un incident technique, il arriva sur scène avec un retard considérable.
Le fait que sa balance n'était pas très bien réglée et qu'il jouait très heavy ne contribua en rien à lui faire la partie belle, et dès le début des huées fusèrent. Il faut admettre que sans les compositions d'Hunter, le hard rock très plat que Mott propose actuellement manque un peu de personnalité.
Et si le nouveau chanteur, Nigel Benjamin, n'a rien à se reprocher, et est même sexy à en faire baver des stalactites à toutes les nanas dans un rayon de cinquante mètres, on ne peut en dire autant du guitariste Ray Major, qui (c'est un avis personnel) joue comme une casserole.
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Partie difficile donc, mais Mott arriva tout de même à s'en sortir vers la fin, notamment avec un « medley » qui reprenait des titres du groupe du temps d'Hunter.
Entre autres « Memphis » et « Violence ». Mais sa tentative de faire chanter « All The Young Dudes » au public échoua lamentablement. Tout le monde n'est pas Steve Harley...
Mott © jeanschoubs |
RICK WAKEMAN
and The British Rock Ensemble
Rick Wakeman and the British Rock Ensemble
Le délai avant le passage de Wakeman fut, lui aussi, considérable. Et comme Mott, Ricky-Wacky fut accueilli par quelques huées lorsque son groupe monta sur scène vers une heure du matin seulement. Il faut dire qu'en Flandre, Wakeman n'a certes pas le dixième de la popularité qu'il a dans la partie francophone du pays. Le voir en tête d'affiche à Bilzen est assez étonnant. Mais il prit la peine de s'excuser pour « vous avoir fait attendre dans le froid » |
et les étonnantes qualités de son groupe, comme sa bonne humeur, eurent vite fait de faire taire les grincheux. C'est jusqu'à trois heures du matin qu'il enchanta les courageux qui résistaient à la température (devenue glaciale) et au sommeil. Il n'y avait évidemment pas de grande différence avec sa prestation de mai-juin uin à Forest-National et la seule chose à ajouter c'est qu'il est bien dommage qu'un aussi bon groupe soit sur le point de se séparer. |
SAMEDI 14 AOÛT
10-13 Hr : CONCOURS GROUPES AMATEURS
13 Hr : FESTIVAL POP (Dell)
Vainqueur du concours des groupes amateurs: Karma
• Machiavel
• Camel • Kevin Ayers
Jess Roden Band
• Black Oak Arkansas
• Status Quo
En dehors du site du festival, dans le village même de Bilzen, il y eut, paraît-il, une sérieuse bagarre entre une bande de « hell's angels » (il y en a donc chez nous ?) et les flics. Les « angels » étaient venus pour Status Quo. À côté du site du festival, une secte religieuse avait organisé un « Poor Boy Club » où des chanteurs se produisaient gratuitement sur un petit podium. Mais les plus comiques étaient les disciples du « Rhada Krishna Temple », qui avaient aménagé leur « temple » sous tente. Ces derniers manquaient singulièrement de charité ou de sens social en commençant à hurler des « Hare Krishna » dès les petites heures du matin. Réveillant tous ceux qui dormaient dans la nature, aux environs. |
MACHIAVEL
Le samedi a commencé avec le vainqueur du concours amateur de la veille. Un groupe hollandais du nom de Ram, qui pratique un agréable eurock à-la-Pink-Floyd. Ça frise parfois le plagiat pur et simple, mais c'est bien joli. On achèterait volontiers un disque de ce groupe, mais comme son illustre modèle, il est plus qu'effacé sur scène. Et lui n'a pas d'artifices pour compenser son manque de présence.
Un groupe qui a d'habitude recours à ce genre de chose, c'est notre Machiavel national. Car il est fort conscient du handicap que constitue sur scène un batteur-chanteur. Mais, cette fois, en plein jour, son light show et ses feux d'artifice n'auraient fait aucun effet. Machiavel fut donc contraint de se limiter au minimum (une petite explosion finale) et de s'imposer uniquement par la force de sa musique. Et il y réussit fort bien. Il faut dire qu'il présenta de nouvelles compositions qui ont considérablement plus de punch que celles de son album (et un petit air de famille avec Supertramp, non ?).
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Il y a donc évolution, et c'est très bien ainsi.
Vint ensuite le vainqueur du concours amateur du jour même. Un groupe montois du nom de Karma. L'exemple type de la formation composée de très bons musiciens. Mais pour lesquels la musique est reléguée au rang de démonstration technique. Claviériste, guitariste, bassiste et batteur sont tous remarquables.
Mais leur musique uniquement instrumentale n'accroche que cinq minutes. Après, ça devient laborieux.
Ça rappelle un peu Finch, ce groupe hollandais qui fit la première partie du concert de Manfred Mann au Janson. Aucune présence sur scène non plus. La réception du public fut comme, la musique glaciale. |
CAMEL
Camel © jeanschoubs
Pourtant, même si on n'a pas beaucoup de « gueule » sur scène et si on joue une majorité d'instrumentaux, on peut accrocher. Il suffit d'un peu de feeling, d'un sens du climat dans les compositions, d'une progression dans le rythme. Camel l'a prouvé facilement. Et c'est très amusant, car exactement le même genre de formation (mêmes instruments) que Machiavel et Karma; il n'avait, comme le premier, pas pu utiliser son light-show en plein soleil. Il fut très bien accueilli, sa musique mélodieuse et assez planante convenait parfaitement à une après-midi de soleil. C'était relax.
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KEVIN AYERS
Kevin Ayers © jeanschoubs
Chouette aussi le retour de Kevin Ayers. Pas de problème avec lui. Il avait déjà mis Bilzen en poche il y a deux ans, il aurait été étonnant qu'il ne fasse pas de même cette année-ci. Et comment faire autrement, lorsqu'on a une voix aussi profonde, une élégance naturelle et un aussi bon groupe ? Avec la formation qui accompagnait Kevin Coyne lors de son récent passage au « 140 » (Zoot Money aux claviers, Andy Summers à la guitare), Ayers fit merveille et se fit adorer instantanément. Malgré ses fréquentes absences, il est meilleur que jamais. Bien sûr, il fut rappellé, et bien sûr, ce fut un des meilleurs moments du festival.
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JESS RODEN
Jess Roden - photo Jazz Bilzen
Si la première partie de la journée avait été très planante et très eurock, Ayers fut la transition idéale vers la formule la plus énergique de la musique. À partir de son passage, ça devait aller crescendo. Jess Roden et son groupe ont pèté des flammes.
Sa formation comprend des cuivres et, l'on s'en doute, c'est assez soul. Mais soul tout de même à l'anglaise, c'est-à-dire que la guitare n'est pas réduite à faire constamment tchic-ke-tchic (si vous voyez ce que je veux dire). Roden est un fameux chanteur se donnant à fond, très nerveux, passionné dans des ballades comme « Desperado » (dont il a vraiment une version excellente) et accrochant à souhait dans des morceaux diaboliquement rythmés ; lui aussi devait recevoir un bel accueil. |
BLACK OAK ARKANSAS
Jim Dandy - Ruby Starr © jeanschoubs
Mais la « bête de scène » de la journée fut sans conteste Jim Dandy, l'étonnant chanteur de Black Oak Arkansas. À vrai dire, ses grognements d'ours ne m'ont guère enthousiasmé plus sur scène que sur dique, mais quand il se taisait, avec un solide groupe derrière lui, c'était tof. Il gesticule comme un beau diable, et de l'avis de ces demoiselles, c'est un « beau » diable.
Au bout de trois morceaux, il est rejoint sur scène par une chanteuse. Une solide rouquine du nom de Ruby Starr qui n'est pas sans rappeler Elkie Brooks par ses déhanchements. Mais peut-être en font-ils trop, ou peut-être la balance est-elle un peu confuse, car finalement ils ne seront pas rappelés. Une autre explication est que le public est impatient de voir Status Quo. |
STATUS QUO
Il était minuit passé quand Francis Rossi fait son apparition sur scène. C'est le délire !
Il a commencé son boogie simple et dévastateur... et il faut le dire, agréablement réchauffant. Car si les journées étaient chaudes, les nuits de Bilzen étaient fraîches. Comme souvenir de l'événement, nombreux sont ceux qui auront simplement ramené un rhume...
L'habituel ballet commence : ces messieurs arpentent la scène dans tous les sens et se cramponnent solidement à leur blues-rock immaculé.
Tout le monde danse. Vraiment. Pas de surprise. Une prestation agréable, amusante, mais on n'est jamais vraiment « soufflé ». Un peu à l'image de ce que fut la partie rock de ce festival...
En résumé, on peut dire que la qualité moyenne et la versatilité des groupes furent convenables, mais que le « grand frisson », cette fois-ci, n'était pas de la partie. L'année prochaine, peut- être...
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Status Quo - photo Jazz Bilzen
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BRT - RTB EN QUESTION
Piero Kenroll : Cette année, les organisateurs de Bilzen semblaient en avoir ras le bol de la BRT. il faut dire que la radio néerlandophone et la TV ne font même pas un reportage sur l'événement alors que France 3, par exemple, était présent.
Le vendredi, le présentateur a demandé à tous les spectateurs présents d'envoyer une lettre de protestation au directeur de la BRT. Et que dire de la RTB ? Si elle consacre tant de temps d'antenne au «Concours Reine Elisabeth » et au « Festival de la Chanson Française à Spa », pourquoi pas quelques émissions spéciales sur le seul grand festival rock de Belgique ? D'autant plus qu'il se passe à une époque de vacances où la programmation n'est pas surchargée et qu'il intéresse tout de même plus de monde que ce qui se passe à Spa.
Quelques lettres en ce sens, adressées à M. Mogin, directeur des programmes radis RTB, place Flagey, 1050 Bruxelles, feraient sûrement du bien. |
13 Hr : CONCOURS GROUPES AMATEURS
15 Hr : FESTIVAL JAZZ
• The Victoria Jazz Band
• Koen De Bruyne
•Alvin Allcorn's International New Dixieland
•Max Collie & His Rhythm Aces
•Carmell Jones & Étienne Verschueren &
Trio Vanhaverbeke
• Passport
• Rhoda Scott
COMPTE RENDU DE JEAN-CLAUDE DE LA ROYERE
(Article paru dans Télémoustique N° 2640)
Carmell Jones © jeanschoubs |
Koen De Bruyne © jeanschoubs |
Klaus Doldinger - Passport© schoubs
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Le véritable festival de jazz de Bilzen ne débuta en fait que le dimanche, sous chapiteau. Le concours d'amateurs, qui se prolongea jusqu'à 15 h, se clôtura sur la victoire très méritée d'« Avanti la Musica », un très honnête groupe funky possédant à fond la technique du contre-temps. Ils devançaient le groupe bruxellois Fido », qui passa peut-être trop tôt, devant un public de dormeurs.
À 15 h donc, alors qu'on attendait la première prestation officiellle... la scène s'effondra ! Il y avait manifestement un piano de plus qu'elle ne pouvait soutenir, et c'est finalement avec un retard important que Koen De Bruyne se présenta et donna un très bon concert.
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Le meilleur de la journée, d'ailleurs. Sa musique est assez dure, mais très neuve et très originale. Tous ses musiciens sont excellents, mais ils manquaient visiblement de répétitions face à cette difficile musique.
Passons sur les prestations vieux styles qui n'apportent rien de neuf et qui ne devraient pas constituer l'essentiel d'un programme comme celui de Bilzen. Énorme déception du Passport de Klaus Doldinger, méconnaissable depuis «Riviera '76 », et fin en queue de baleine avec Rhoda Scott et ses orgues de Barbarie.
On se demande encore comment elle s'est retrouvée en tête d'affiche de cette journée jazz, assez minable en définitive.
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Réalisation et mise en page : Jean Jième
avec la collaboration de Jazz Bilzen et Bilisium
Extraits du livre Jazz Bilzen traduits par
Emeric Rezsöhazy
1965- 1981 (420 bladzijden)
Het boek over Jazz Bilzen is momenteel nog te koop bij de dienst Toerisme van de stad Bilzen in Alden Biesen, in het Stadhuis op de Markt in Bilzen en in cultuurcentrum de kimpel, eikenlaan 25 in Bilzen. De verkoopprijs is 39.50 euros. Het boek kan ook verstuurd worden.
Rekeningnummer 001-4574210-57
IBAN: BE 09 00145742 1057
T. 089 51 95 33 - 0478 57 21 10 - jeanpierre.poesen@bilzen.be |
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