Début 1967, Alain Verdier, après une courte expérience de guitariste-chanteur dans un orchestre d'étudiants, Les Potaches, décide de fonder son propre groupe.

Il fait appel à Dany Lademacher (guitare solo) et à Guy Delange (batteur) qui quittent The Speedfingers pour se joindre à lui. Gérard Halloy (bassiste) rejoint le groupe un peu plus tard. Reste à trouver un nom, ce sera The Shakes.

Tour à tour influencés par le blues et le rock, The Shakes évoluera au cours du temps vers un style plus psychédélique, voire underground. En 1966 et 67, Gérard Halloy assure la basse, puis passe au clavier et enfin à la batterie.

À Bruxelles, les Shakes, originaires de Woluwé St Lambert, se bâtissent une solide réputation au point d'être engagés à la grande fête de Wolu-City à la fois pour un concert sous la grande tente Ils passent le reste des festivités dans un espace reconverti en saloon.

En mai 1968, les SHAKES furent les premiers à inaugurer l'espace de la Ferme V, situé à Woluwé-St-Lambert. À cette époque, le groupe était à l'apogée de sa période psychédélique. Le line-up du band était constitué de : Guy Delange (batterie) , Alain Verdier (basse), Dany Lademacher (Guitare solo) et Dirk De Vries (chant).

Poster datant de 1969

Psydelelic cover

En août et en septembre 1969, les Shakes participent au tournage d'un film de long métrage (Grand Guignol ) réalisé par Patrick Ledoux. Le regret du groupe fut ne pas avoir pu participer au Festival de Jazz à Bilzen 1969, qui fut d'une cuvée exceptionnelle.

Fin de l'année 69, Dany Lademacher quitte les Shakes. Par la suite, il entrera dans Kleptomania aux côtés de Charlie De Raedemaeker, de Roger Wollaert et de Wim Hombergen.

Il est remplacé durant quelque mois par Michel Maertens et le groupe poursuit sa carrière en trio : Michel à la guitare, Alain à la basse et Gérard à la batterie. 

Quand Michel part, il est remplacé par Jan à la flûte et au sax, Jan à la guitare, Alain Verdier à la basse et Gérard Halloy  à la batterie.

Alain Verdier fonde son nouveau groupe, Ashram.