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ROCK BELGE / ALBUM SOUVENIRS

LES DUCS (1962-1967)

 

Francis Geron, patron du Spirit of 66 à Verviers évoque les débuts

de la carrière de Pierre Rapsat dans Les Ducs

 

Les Ducs F.Geron

Les Ducs

 

 

Francis Geron  : Lorsqu'on s'est rencontré, Pierre avait quatorze ans et moi quinze.

 

Avec Pierre Detry, j'avais constitué un petit orchestre qui s'appelait Les Tricheurs. Comme il nous manquait un guitariste, j'ai ai parlé à Pierre qui a tout de suite accepté d'en faire partie. On était alors en 1962.

 

Rapidement, nous sommes devenus les meilleurs amis du monde.

 

Sur le plan musical, les choses ont tout de suite collé entre nous. Après quelques répétitions, on a décidé de changer de nom. Les Tricheurs ça ne faisait pas sérieux. À la demande du père de Pierre, on a opté pour Les Ducs.

 

L'orchestre comptait deux guitares, une basse, une batterie et un chanteur. Ce n'est que plus tard qu'on a engagé un claviériste. Ensemble, on a fait tous les bals et tous les thés dansants de la région. Très vite ça a été le gros succès surtout à Verviers. L'aventure s'est achevée lorsque nous avons été appelés tous les trois sous les drapeaux pour faire partie de la classe 67/68.

 

C'est pendant son service militaire que Pierre a composé des morceaux pour les Tenderfoot Kids et pour Paul Simul.

 

Mais je le soupçonne de l'avoir fait plus tôt, en cachette des Ducs.

 

Dans les années 60, il n'était pas de bon ton de collaborer avec un autre groupe. C'était considéré comme une forme de "trahison". Aujourd'hui, on ne peut qu'en rire !

 

Dès que nous avons été démobilisés, j'ai voulu aussitôt reformer Les Ducs. Mais là, Pierre a décliné.

 

 

 

 

 

 

Francis Geron : Les Ducs n'avaient aucunes prétentions particulières sur le plan discographique. Nous voulions avant tout prendre du bon temps en jouant dans les bals et les thés dansants.

 

Mais Pierrot avait d'autres ambitions, même s'il ne nous l'a jamais dit. À l'époque, nous n'avons pas compris qu'il se préparait pour une grande carrière. Sur ce sujet il est resté très discret. Il ne nous a jamais présenté l'une de ses compositions. Je pense qu'il savait que nous n'étions pas prêts à le suivre dans la voie professionnelle.

 

On connait la suite, dans la foulée, Pierre a formé Laurelie, puis est entré comme bassiste dans le Jenghiz Khan. Comme il manquait de sous, je lui ai prêté ses premières basses pour qu'il puisse jouer.

 

Pour ma part, j'ai continué à jouer sur scène mais cette fois sous le nom de Virginia. Plusieurs guitaristes se sont ainsi succédés dans Virginia :  d'abord Pierre Detry, puis  Guy Detrixhe,  ensuite  François Monseur et enfin, André Delvigne. il y avait aussi Jean François Maljean aux claviers ainsi que Jean Michel Pire à la batterie… et même le célèbre dessinateur de BD Didier Komes aux percus.

 

Progressivement on a eu envie de se lancer à notre tour dans les compositions. C'est à ce moment là que Pierre est venu nous voir en répétition et nous a finalement demandé si nous voulions l'accompagner sur scène… ce que, évidemment, nous avons accepté à l'exception de Didier Komes et Jean Michel Pire qui ne pouvaient pas suivre le rythme demandé par Pierre, à savoir, répétitions tous les soirs.  Si Jean Michel Pire a bien été remplacé par Christian Willems, Didier Komes ne l'a pas été.

 

 

 

De g. à dr. : Jean-François Maljean, André Delvigne, Pierre Rapsat, Christian Willems et Francis Geron

 

 

Après ça, on s'est lancé dans toutes les galères des débuts de la carrière de Rapsat.

 

Début 1979, lorsqu'il a commencé à connaître le succès André Delvigne et moi, avons dû déclarer forfait. On avait tous les deux un boulot à plein temps; il était devenu impossible de concilier les deux activités de front.

 

Il fallait faire un choix… on s'est séparés en toute amitié. Christian Boissart a remplacé André Delvigne à la guitare et moi j'ai été remplacé par Christian Wagemans à la basse.

 

À l'arrivée des ces deux nouveaux musiciens, le « groupe de Rapsat », a pu répéter tous les jours de la semaine, durant la journée entière. Rapsat étant un forçat de travail, le travail a payé… la sortie de l'album Ligne Claire en a été le résultat probant.

 

 

 

Francis Geron

Spirit of 66

www.spiritof66.be

 

 

Rapsat et les ducs en 1967 

Rapsat à l'inauguration d'un magasin d'instruments de musique, rue Spintay à Verviers. 

 

Derrière lui, légèrement caché :  Alain Winkin qui remplaça Jean-François Maljean aux claviers,

pendant que ce dernier partait se perfectionner à Berkeley.

À son retour des States, deux ans plus tard, Jean-François à tout de suite réintégré le groupe0

 

*

 

Le 11 février 2008, Francis Geron a été interviewé sur Télévesdre, une station locale verviétoise.

Il y parle des Ducs, de sa rencontre avec Rapsat, de l'aventure du Spirit of 66, et de son amour pour les States.

 

 

Interview Francis Geron

 

 

Mise en page/ Rewrit by Jean Jième