CHRONIQUE 1973- 1980

 

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ROCK ANNÉES 70 par Piero

 

Gravé dans le Rock

L'ouvrage de Piero Kenroll en 17 chapitres

 

 

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MARVIN GAYE EN BELGIQUE

 

1964 et 1982

 

photos © Olivier Films

 

 

Dès son plus jeune âge, Marvin Pentz Gay Jr, subit la violence de son père, un pasteur rigoriste qui, dans le soucis de "parfaire" son éducation, le bat comme plâtre. Pour échapper à cette violence au quotidien, l'enfant se réfugie dans la musique et le chant. Il apprend ainsi la batterie et le piano.

 

Au cours de son adolescence, il intègre plusieurs groupes comme The Funk Brothers, The Rainbows, The Moonglows ou The Marquees. Il fait aussi la connaissance d'Harvey Fuqua, qui deviendra son producteur.

 

En 1961, il présente l'une de ses compositions à la maison de disques Motown et décroche un contrat d'enregistrement, via Berry Gordy, patron du label, et dont Marvin vient d'épouser sa soeur, Anna.

 

Une fois sous son aile protectrice, les choses s'accélèrent pour Marvin, qui rencontre un premier succès avec Can I Get a Witness, Hitch Hike et Pride and Joy. Mais, il faudra attendre 1964, année de la sortie de son premier album pour qu'il obtienne la consécration.

 

 

 

RENCONTRE AVEC MARVIN GAYE SUR LA PLACE FLAGEY À BRUXELLES (1964)

 

Erik Machielsen a fait partie du microcosme des chasseurs d'autographes purs et durs, prêts à attendre des heures par tous les temps, animé de toutes les ruses, pour se retrouver, durant quelques instants, devant l'être adulé : la vedette.

 

À Bruxelles, dans les années 60, Erik a toujours été présent, là où se déroulait un concert, une séance de dédicaces, un cocktail de presse.

Anonyme, au milieu de la foule, il parvenait à se faufiler, son Instamatic à la main, afin d'obtenir le précieux sésame. Il a ainsi recueilli des centaines d'autographes de vedettes française de passage par Bruxelles pour ensuite se rabattre sur les groupes de pop musique anglaise.

 

L'un de ses meilleurs souvenirs date d'une rencontre en 1964. En planque, sur la Place Flagey, il tombe nez à nez avec un black à l'apparence charismatique , dont il ne connait ni le nom, ni le niveau de popularité. Ce dont il est sûr c'est qu'avec une telle classe, ce type ne pouvait qu'être un artiste.

 

Il lui tend une fiche et lui dit : « To Erik, please ».

Au lieu de signer, le black lui tend la main.

Étonné, Erik répète : « To Erik, please ».

Mais l'inconnu lui retend sa main. Erik la lui serre aussitôt. Lorsqu'il reçoit sa fiche dédicacée, il lit : « Best whishes. Marvin Gaye 64».

 

 

 

De retour chez lui, il pioche dans plusieurs magazines et finit par découvrir que Marvin Gaye connaît un succès international avec Can I Get A Witness, une production de la firme de disques Tamla Motown.

 

Il est plus que probable que la présence de Marvin à Bruxelles en 1964, tienne au fait qu'il ait participé à l'émission de la BRT, Tienerklanken. Mais à ce jour, aucun témoignage, digne de foi, ne nous permet de vérifier cette information. La presse n'en ayant pas parlé. La présence de Marvin à Bruxelles demeure donc toujours un mystère.

 

 

Début 1981, Machielsen qui, entretemps, est devenu journaliste free lance, va avoir l'opportunité de le retrouver une deuxième fois, dans le cadre d'une interview pour le compte du magazine Télémoustique.

 

En effet, à cette période, Marvin Gaye s'est installé à Ostende, hébergé par Freddy Cousaert (*), l'un de ses plus fervents admirateurs. Au cours de ce séjour de près de deux ans, ce dernier deviendra à la fois son protecteur et son producteur.

 

 

L' INTERVIEW - 10 MARS 1981

 

 

Aux côtés de Stevie Wonder et de Diane Ross, il est le fleuron de l'affirmation de la suprématie noire issue d'une industrie discographique créée par ses frères de couleur : Tamla Motown.

 

Né à Washington le 2 avril 1939, Marvin Gaye officie d'abord à la guitare et au piano dans l'église où son père est pasteur. Il fait partie des Rainbows (avec Don Covay) avant de former les Marquis en 1957, lesquels engendreront les Moonglows deux ans plus tard. Il entre alors à la Motown comme batteur et participe aux enregistrements de Smokey Robinson and The Miracles « ... et des Marvelettes, Marthe And The Vandellas, j'ai même dû jouer sur une série de plages des Supremes ».

 

Coauteur du classique « Dancing In The Streets », il sort une série de singles soit seul soit en duo (avec Mary Wells, Kim Weston et Tammi Terrell) qui sont en général de gentilles chansons n'excédant jamais les trois minutes -- « deux minutes trente pour être précis », ce qui ne les empêchera pas de devenir des stan­ dards du soul «( Can I Gel A Witness », « Ain't No Mountain High Enough », « It Takes Two »).

 

En 1968, il acquiert son statut de star en trônant un peu partout aux premières places des charts mondiaux avec sa version de « I Heard Trough The Grapevine ». Le follow-up « Too Busy Thinking 'Bout My Baby » connaît un succès quasi similaire. Puis il se fait oublier.

 

« J'étais entré dans une période de réflexion profonde, développant mon énergie créatrice et tachant de me situer dans le monde où je vivais. C'était la guerre au Viêtnam, une époque de pensée, d'organisation, d'observation et de prise de conscience.

 

Mon aspect social a émergé du reste, et je me suis senti obligé de produire ' What's Going On ". J'ai eu très dur à convaincre la Motown de me laisser le contrôle de cet album, qui s'est avéré être un énorme succès, lequel m'a permis de suivre ma propre voie jusqu'à aujourd'hui. Le disque se vend d'ailleurs toujours très bien actuelle­ ment . »

 

•  Ici, vous êtes considéré comme un des meilleurs chanteurs de soul. Mais aux States ?

 

Je pense qu'aux States, je suis notamment vu comme une espèce de génie social, le genre de gars qu'on cite dans une conversation à caractère social. Je crois aussi être considéré comme un sex symbol, un homme qui possède une grande dose de sensualité et qui l'exprime.

 

Je pense enfin être connu en tant que grand producteur, arrangeur, auteur, compositeur et musicien. Je suis ravi de couvrir plusieurs catégories, car je pense qu'un artiste — et j'en suis un — ne peut se contenter d'une classification unique. J'écris ce que je pense, en fonction du temps et de l'actualité qui change.

 

 

•  Pensez-vous que la célébrité soit compatible avec l'intégrité artistique?

 

 

 

— Si l'artiste est fabriqué, non. Mais ce n'est pas mon cas. Je suis moi, je ne crois pas ce que dit ma publicité, je donne peu d'interviews, fait très peu de télévisions et n'apparaît que très rarement en public. Pour devenir célèbre, on a le choix : soit être fabriqué, soit plus simplement le devenir par les vertus de son travail, des vertus qui sont définies par le public. C'est mon cas : ma popularité est née de la sympathie que j'éprouve pour les gens et qu'ils ressentent à cause de mon honnêteté, ma liberté, la manière que j'ai de m'exprimer. Je crois avoir prouvé que j'étais réel et non factice.

 

Marvin Gaye © Erik Machielsen

 

•  Comment définissez-vous le terme progressif » en 1981 ?

 

- Pour moi, progressif est devenu synonyme d'originalité. Il existe beaucoup de sujets aptes à développer une œuvre artistique, mais tout le monde se canalise sur le même. Pas moi. Celui qui veut tenter quelque chose de différent doit attendre une période plus ou moins longue (et dure) avant d'obtenir des résultats. C'est ce que je veux risquer à chaque fois.

 

•  Et l'électronique, ça vous tente ?

 

— L'électronique prend de plus en plus de place dans la musique, dont elle est la cousine germaine. Cependant je n'en raffole pas particulièrement.

 

•  A propos, que nous vaut le plaisir de cette entrevue ? Votre nouvel al­ bum « In Our Lifetime », encensé par la presse anglaise ?

 

-En fait, je suis venu pour discuter la possibilité d'effectuer des concerts en Belgique avec mon ami Freddy Cousaert ( l'homme qui fit venir Muhammad Ali chez nous). J'ai aussi besoin de repos et de paix, c'est pour cela que j'habite Ostende actuellement. La mer est agréable, la vie est plus simple et calme, tout cela me fait énormément de bien.

 

Je pense qu'un artiste qui se veut tel sait apprécier un environnement comme celui-là. Je suis persuadé que ces sept mois déjà passés sur le continent et en Angleterre auront des répercussions sur mes prochains travaux, et qu'on pourra y déceler les influences qu'ont exercées sur moi la musique et l'environnement européens.

 

Je ne suis d'ailleurs pas sûr de retourner aux States, car je me plais beaucoup ici.

 

Bref, si lors de vos week-ends côtiers vous rencontriez un beau grand noir coiffé d'un bonnet à pompon, ne vous inquiétez pas : c'est bien de Marvin Gaye qu'il s'agira.

 

Erik MACHIELSEN.

 

Article paru dans Télémoustique N° 2876

 

 

MARVIN GAYE TRANSIT OSTENDE

 

Interview de Richard Olivier

 

Marvin Gaye et le cinéaste Richard Olivier © Erik Machielsen

 

 

HISTOIRE DE LA RÉALISATION DU FILM

 

Richard Olivier : En avril 1981, ma collaboratrice Monique Licht et moi-même avons lu une annonce parue dans la presse selon laquelle Marvin Gaye séjournait à Ostende.

 

- Et pourquoi pas Frank Sinatra à Chaumont-Gistoux ? ai-je pensé,  car la nouvelle paraissait quelque peu surréaliste.

 

Et pourtant, un Ostendais pur jus, Freddy Cousaert, à la carrure et à la mâchoire de boxeur, hôtelier de son état et organisateur de spectacles à ses heures perdues, avait eu la bonne idée de se rendre à Londres afin d'y rencontrer Marvin Gaye, son Dieu.

 

À cette époque, le chanteur était enfoncé jusqu'au cou dans les ennuis. Il s'était bagarré avec Berry Gordy, le Big boss de la Tamla Motown, dont il avait épousé la sœur pour la quitter quelques années plus tard en mauvais termes.

 

Il était poursuivi par les agents du fisc américain. Il était drogué à la cocaïne et au sexe. Marvin trimbalait aussi derrière lui une fameuse casserole, celle de son concert au Royal Albert Hall où il avait laissé poireauter l'invitée d'honneur, la princesse Margareth. Un dramatique crime de lèse-majesté.

 

Conclusion, le sex-symbol d'outre atlantique était à la dérive, tel un navire en perdition.

 

Le projet mégalomaniaque de Freddy consistait à tenter de persuader le Prince de la soul de venir vivre à Ostende, la ville de James Ensor. Le temps, pensait-il, d'organiser quelques concerts et de trouver l'argent pour produire un nouveau 33 tours. Il lui dégoterait une petite groupie aux yeux bleus pour tuer le temps les jours de pluie et l'obligerait à faire du sport pour se refaire une santé et un moral d'acier. Freddy adorait faire du vélo et il s'imaginait déjà pédalant aux côtés de Marvin Gaye devant les touristes ébahis.

 

 

Apparemment, Freddy avait également vanté les vertus curatives de la mer du Nord et la tolérance des Ostendais car Marvin Gaye dira lui-même, lors d'un entretien, que « les gens sont respectables et tolérants ». Dans ces conditions, on comprend mieux pourquoi Marvin se laissa persuader de faire la traversée de la Manche aux côtés de son nouvel ami ostendais.

 

Marvin, au bistrot, en toute simplicité © Olivier Films

 

Freddy installa son protégé dans un petit meublé situé tout près de l'hôtel familial. Tout au long de son séjour, Marvin vint prendre ses repas dans la cuisine de l'hôtel. Souvent en plein après-midi, on lui servait son plat préféré, poulet-frites-salade, en toute simplicité.

 

Aux fourneaux, la femme de Freddy, était secondée par le chef coq maison, Charles Ernest Hintjens, co-fondateur du groupe rock belge « TC Matic » et futur chanteur d'Arno, lequel se vante encore aujourd'hui d'avoir cuisiné pour l'auteur de « What's Going On ».

 

 

Richard Olivier : Au début du mois d'avril 1981, quelques semaines après l'installation du chanteur à Ostende, nous avons pris rendez-vous avec Freddy Cousaert, son nouveau manager. Nous les avons rencontrés tous deux pour la première fois à l'heure du thé dans l'un de ces restos typique installés le long du vieux port de pêche.

 

Accompagné de son mentor, qui veillait jalousement sur lui tel une mère-poule, Marvin est entré dans l'établissement, vêtu d'un training de couleur bordeaux, tout souriant et apparemment décontracté.

 

Une fois les présentations terminées, on en vint à parler d'un projet de documentaire musical qui lui serait entièrement consacré.

 

Cet après-midi-là, hormis le titre «  Marvin Gaye transit Ostende  » dont l'idée m'avait traversé la tête en partant de Bruxelles, je ne savais pas ce que serait ce film.

 

Le titre a très vite intéressé Marvin et à la fin de l'entretien, il nous a donné son accord de principe, non sans avoir demandé au préalable de pouvoir visionner l'un ou l'autre de mes films précédents. Ce souhait me semblait tout à fait légitime.

 

 

Marvin Gaye à Ostende © Olivier Films

 

Quelques temps plus tard donc, toujours accompagné de Freddy, Marvin est venu à Bruxelles, à la RTBF pour assister à la projection de deux de mes réalisations : « Platon » un court-métrage de fiction et « Black Paris » un document musical de 56 minutes coproduit en 1980 avec la RTBF, la Télévision Suisse et Antenne 2.

 

 

 

 

Marvin Gaye © Olivier Films

 

Richard Olivier : Le tournage a commencé en mai 1981. Tout s'est déroulé formidablement bien.

 

La météo était bonne et le premier jour, pour la reconstitution de l'arrivée de Marvin sur la Malle dans le port d'Ostende, qui avait en réalité eu lieu quelques semaines auparavant, nous avons eu droit à un superbe coucher de soleil.

 

Enveloppé de son grand manteau noir, Marvin Gaye, ému, se tenait debout sur le pont du navire.

 

Les fantômes noir et blanc de vacanciers de 1936, profitant des premiers congés payés, semblaient l'accueillir.

 

 

 

Richard Olivier : L'idée d'insérer dans « Remember Marvin Gaye » des extraits en noir et blanc tournés à Ostende par le cinéaste ostendais Henri Storck, et utilisées avec son accord, correspond à ma volonté de pérenniser le temps et de le poétiser. Seule la magie du cinéma permet ce miracle.

 

En résumé, mis à part quelques réticences récurrentes de Freddy qui n'était pas au fait des exigences d'un tournage, ce fut pour moi un vrai bonheur de tourner avec Marvin Gaye, toujours attentif, sympa, disponible…et surtout talentueux.

 

Il suffit de visionner le film pour aimer cet artiste exceptionnel, à moins d'être totalement allergique à la musique soul, la musique de « l'âme ».

 

Scène de tournage © Erik Machielsen

 

Répétitions à Ostende © Olivier Films

 

 

Richard Olivier : En 1982, dix-huit mois après son arrivée à Ostende, Marvin quitte le pays et Freddy pour retourner aux Etats-Unis, emportant avec lui le premier mixage de son nouvel album « Midnight Love ».

 

L'enregistrement a été principalement réalisé dans les locaux du Studio Katy installé à Ohain dans le Brabant Wallon.

 

Rentré au Etats-Unis, Marvin Gaye remonte dans les Charts et obtient, en février 1983, deux Grammy Awards pour l'une des chansons, « Sexual Healing ».

 

Sur scène, il reçoit sa récompense des mains de Grace Jones, coiffée à cette occasion d'un chapeau du style champignon atomique, sous les applaudissements nourris de la salle.

 

La suite est malheureusement connue : drogues, paranoïa, conflits récurrents avec son géniteur. C'est une descente aux enfers auquel son père pasteur met brutalement fin le 1 er avril de l'année « 1984 », celle du célèbre roman d'Orwell.

 

Ce jour-là, Marvin Gaye Sr tua son fils de deux balles de révolver dans la poitrine, tirées à bout portant. Le drame eut lieu dans la maison familiale de Los Angeles, à la veille de son quarante-cinquième anniversaire.

 

Je terminerai en citant quelques phrases de Marvin Gaye dans le film :

 

© Olivier Films

 

« Je pense que la musique doit susciter de l'émotion.

 

Je ne veux ressentir qu'une seule chose en musique c'est la tristesse.

 

Parce que le monde à mes yeux n'est que tristesse et lorsqu'enfin j'aurai réussi à exprimer seulement cela, alors j'aurai réalisé mon vrai chef d'œuvre…My masterpiece ».

 

 

 

 

 

 

 

 

LE FILM

 

"MARVIN GAYE TRANSIT OSTENDE" a été réalisée en 1981 et a une durée de 29 minutes.

 

Une seconde version de 56 minutes existe également :   " REMEMBER MARVIN GAYE".

 

Elle fut produite en 2002.

 

 

 

LE LIVRE

L'AMI OSTENDAIS de Marvin Gaye -  Évoque le séjour. Nombreuses illustrations. Paru aux Editions Christian Pirot (France) et préfacé par Gilles Verlant.

 

Thierry Coljon, critique du journal « Le Soir »,  après la toute première diffusion sur les écrans de télévision de la seconde version «  Remember Marvin Gaye  » écrivit : « Jamais le vague à l'âme d'un chanteur n'a été aussi bien saisi  »

 

 

 

 

OSTENDE : MARVIN GAYE

MIDNIGHT LOVE TOUR

 

Marvin Gaye débarque à Ostende avec son fils Bubby le 14 février 1981. Ainsi commence une belle histoire sur la relation particulière entre Ostende et Marvin Gaye.

 

Avec ce documentaire sous forme de promenade dans la ville, vous saurez tout sur les circonstances de son comeback et de la création de Sexual Healing, un des plus grands tubes de tous les temps.

Outre la voix de Marvin Gaye, vous entendrez pendant la promenade celles de Jan Hautekiet, Patrick De Witte, Freddy Cousaert, Mike Butcher et bien d'autres. Le documentaire est présenté par le célèbre chanteur Jamie Lidell, digne représentant d'une nouvelle génération de musiciens soul qui ont été fortement marqués par la musique de Marvin Gaye.

 

Le Midnight Love Tour est une visite audio-visuelle de la ville d'Ostende à travers les yeux de Marvin Gaye et son entourage. La promenade vous fait découvrir Ostende pendant près de deux heures pour savourer une expérience inoubliable: la Soul Ostendaise.

 

Informations: Louez un iPod avec l'application auprès de Toerisme Oostende (T. 0032 59 70 Il 99)

Réservez en ligne: www.marvingaye.be

 

 

 

 

 

Du 17 mars au 1er mai 2014

Expo de photographies N/B réalisées par Richard Olivier.

Centre Culturel de Gistel, à deux pas du Moer où

Marvin a vécu durant plusieurs mois.

 

r.olivier@skynet.be

www.olivier-films.be